"Ce projet ne crée pas de richesses et ne peut endiguer le problème endémique du chômage des jeunes", a déclaré à Le360 le chef du groupe parlementaire de l'Istiqlal, Noureddine Mediane.
Ce dernier a mis en garde contre les risques de paupérisation de la population. A cet égard, Noureddine Mediane, par ailleurs membre du Comité exécutif de l'Istiqlal, a indiqué que son groupe va introduire une série d'amendements pour rendre plus efficace le PLF 2019.
"Dire que le projet est dominé par le caractère social est faux. Dire que le budget des investissements a été augmenté (195 milliards de dirhams) est faux. Dire également que le déficit sera limité à 3,3% est tout aussi faux", a déclaré pour sa part Salah Eddine Aboulghali, membre du bureau politique du PAM.
L'endettement, selon lui, se chiffre actuellement à 970 milliards de dirhams. Et ce n'est pas fini.
"Un taux de croissance de 3,2% ne résoudra jamais le problème du chômage, sachant que chaque année arrivent sur le marché du travail quelques 100.000 jeunes diplômés", a-t-il conclu.
La Commission parlementaire de l'Economie et des finances a repris ce vendredi les débats généraux sur le PLF 2019.