Certains intervenants, des chefs d'entreprises, ont certes fait part de leurs inquiétudes face à la «puissante machine économique marocaine», mais de nombreuses réponses ont été rassurantes. Le Royaume veut intégrer ce marché en y apportant une «pleine complémentarité commerciale, industrielle, sociale et sécuritaire».
Le processus d'adhésion progressif, selon les conférenciers, permettra d'aboutir à des convergences sur des questions de procédures techniques en matière d'importation, de commerce, d'industrie, d'agriculture, de douane, de circulation des personnes, de sécurité ainsi que des finances (monnaie).
Comme l'a si bien dit l'universitaire marocaine, Yousra Abourabi, l'adhésion du Maroc sera un «facteur de gain absolu». L'expérience internationale a démontré que lorsqu'on élargit des regroupements, on réussit à obtenir des gains absolus», a-t-elle précisé.
Plusieurs intervenants ont également salué ce type de débat qui vise à lever toutes les interrogations sur cette adhésion. L'institut Amadeus, organisateur du séminaire, a décidé d'organiser un cycle de conférences dans les quatorze autres pays formant la CEDEAO.