«La moitié de la bande est en prison et l’autre moitié est au pouvoir et compte s’y éterniser». Ce témoignage d’un ressortissant algérien résidant à Fès résume l’état d’esprit général de nos voisins installés au Maroc.
Comme ceux qui, par dizaines de milliers, ont manifesté et continuent toujours à le faire, à Alger, Tizi Ouzou ou Paris, ils se prononcent contre le détournement de leur volonté populaire.
Certains, en plus de refuser de prendre part à ce qu’ils qualifient de «mascarade», n’hésitent pas à squatter les alentours des chancelleries algériennes au Maroc pour protester contre ce scrutin qui a débuté dès samedi dernier pour les Algériens de la diaspora. C’est le cas à Fès d’un couple qui manifeste devant le consulat général algérien, au moment où nous mettons en ligne. Les vigiles ont tenté d’empêcher notre journaliste de faire son travail et sont allés jusqu’à confisquer sa caméra.
Ont collaboré à ce reportage: Ahmed Echakoury, Saâd Aouidy et Said Bouchrit.
