Dans une déclaration à la presse, le ministre a souligné que "la préservation de l'emploi" a été "l'une des priorités" de ce texte.
"Les investissements, l'immobilier et le tourisme" sont également inscrits comme priorités au titre de cette loi rectificative, autour de laquelle s'est constitué "un débat serein et fructueux", a affirmé le ministre.
En tout, 75% des amendements proposés par l'opposition ont été acceptés, a dit le ministre. "Nous avons accepté des amendements liés aux primes de vacances et à la promotion de l'immobilier", a-t-il souligné.
Si Mohamed Benchaâboun a exprimé une satisfaction et un optimisme, les chefs de groupes de l'opposition se sont dits déçus par ce projet de loi rectificative qui, selon eux, "est incapable de régler les problèmes dus à la grave crise du Covid-19".
Rachid Abdi, chef du groupe du Parti authenticité et modernité (PAM, opposition) a expliqué le vote négatif de sa formation par le fait que le projet de loi "ne répond pas aux impératifs de la situation sociale et économique du pays".
"Le gouvernement, selon lui, n'a rien apporté au niveau des investissements".
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Le chef de groupe de l'Union socialiste des forces populaires (USFP, majorité), Imam Chakrane, a, pour sa part, reconnu "les insuffisances" de cette loi rectificative, tout en mettant en valeur ses "aspects "positifs".
"Il y a eu, a-t-il ajouté, des mesures en matière de protection des secteurs socio-économique, dont les emplois et les entreprises".
Le représentant du PPS a quant à lui dressé un tableau sombre de ce projet de loi. "Cette loi rectificative n'apporte rien du tout. Au lieu d'une loi rectification révolutionnaire, on se retrouve devant le néant à tous les niveaux. Cela confirme les raisons qui nous ont poussés à quitter ce gouvernement", a martelé le chef du groupement du Parti du progrès et du socialisme (PPS, opposition), Jamal Benchekroun.
Après son adoption par la Chambre des députés, où le ministre a effectué sa présentation de ce texte de loi le 8 juillet, c'est au tour de la Chambre des conseillers de commencer, dès ce mardi 14 juillet, les débats autour de ce texte.
Il s'agit de la deuxième étape du processus législatif, en vue de son adoption finale en séance plénière.