Vidéo. Le Maroc dit tout sur les droits de l'Homme à une délégation américaine

Le360

Le 05/08/2019 à 14h30

VidéoLe Maroc est le pays le plus développé dans le monde arabe en matière de respect des droits de l'Homme, même très en avance par rapport à un pays voisin de l'Est, telle est, en substance, le résumé de la politique du royaume développée devant des parlementaires américains en visite à Rabat.

Le sujet n'était certes pas au centre de cette visite, mais le président de la Chambre des représentants, Habib El Malki, a saisi l'occasion de sa rencontre, ce lundi, avec des députés du congrès américain, conduits par le député démocrate Frank Pallone, pour torpiller la thèse des adversaires de l'intégrité territoriale du royaume.

Le régime militaire algérien exploite en effet cet argument fallacieux, sachant que les droits de l'homme, à Tindouf, sont quotidiennement violés.

Ce même régime, après 24 vendredis de colère des Algériens, qui manifestent dans les rues du pays depuis le 22 février dernier, ne cesse de réprimer son peuple, en s'arrogeant, de surcroît, le droit d'attaquer le Maroc.

"Nous avons expliqué à la délégation la stratégie du Maroc en matière de droits de l'homme et nous allons poursuivre [notre explication] lors des prochains contacts marocco-américains, en vue de développer les acquis et les perspectives de cette stratégie", a déclaré, lors d'un point de presse, le président de la Chambre des représentants en réponse à une question posée par Le360 sur la cause nationale.

Habib El Malki et la chargée d'affaires des Etats-Unis à Rabat, Jennifer Rasamimanana, ont mis l'accent sur l'excellences des relations qui unissent les deux pays dans plusieurs domaines économique, culturel, sécuritaire...

La délégation américaine a également rencontré Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, Mustapha Bakkoury, le président du directoire de Masen, l’Agence marocaine pour l’énergie solaire, ainsi que des officiers supérieurs de l'administration de la Défense.

Le thème de cette visite de membres du congrès américain a tout particulièrement trait aux relations commerciales et à l'énergie.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Yassine Benmini
Le 05/08/2019 à 14h30