Après l’appel du cœur lancé par le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie, Mohcine Belabbas, c’est au tour du diplomate algérien et ancien ministre des Affaires étrangères, Lakhdar Ibrahimi, de s’exprimer sur le débat concernant la réouverture de la frontière terrestre entre l’Algérie et le Maroc.
Dans un entretien accordé à la chaîne Berbère Télévision, en marge d’une soirée consacrée à la diplomatie algérienne à l’ambassade d’Alger à Paris, l’ancien diplomate en chef algérien a déclaré «être profondément attristé par le fait que les relations entre l’Algérie et le Maroc ne soient pas ce qu’elles devraient être».
«Le fait que nous ayons des problèmes, des difficultés et des divergences ne devrait pas empêcher la fraternité de se manifester», a exhorté Lakhdar Ibrahimi, en précisant être «un maghrébin convaincu».
Evoquant les allégations colportées au sujet de son "ambition présidentielle", Lakhdar Ibrahimi a démenti catégoriquement. «Je vois le président Bouteflika en tant qu’ancien compagnon et camarade. Nous avons travaillé ensemble très longtemps, il n’y a absolument rien d’autre», a-t-il tranché.