"Durant la rencontre, nous avons expliqué que nous sommes des élus issus légitimement et démocratiquement des urnes", a déclaré à le360 Yanja El Khatat, président du conseil régional de Dakhla-Oued Eddahab. "Le débat a été franc et la rencontre a été excellente car le Maroc a saisi cette occasion pour exprimer clairement sa position", a-t-il expliqué. Il a aussi relevé que "la postion de l'Algérie n'a pas connue une évolution significative". "Nous espérons qu'Alger jouera un rôle positif afin de pousser l'autre partie (polisario) à s'inscrire dans la voie d'une solution politique réaliste, réalisable et pragmatique", a-t-il affirmé.
De son côté, Hamdi Ould Errachid, président du Conseil régional de Laâyoune Sakia-El Hamra, a indiqué avoir précisé à la table ronde que les sahraouis marocains jouissent d'un mandat démocratique, comme en témoigne le rapport 2016 du SG de l'ONU. "80 % de la population du sahara marocain qui ont voté ne peut être du même niveau de 20% qui vivent dans les camps de Tindouf. C'est une démocratie reconnue universellement", a-t-il affirmé. "On a demandé clairement à l'Algérie de contribuer au règlement de ce conflit artificiel", a-t-il encore affirmé.
Fatima El Adli, élue de Smara, a abondé dans le même sens en affirmant que "la réelle représentativité de la population sahraouie est celle des provinces du sud du royaume".