Lors d'une conférence de presse, tenue ce mercredi à Rabat et à laquelle ont participé plusieurs observateurs étrangers, Youssef Abou Hicham, le représentant de l'Union des avocats arabes, a exprimé son étonnement face à ce qu’il a qualifié de «mépris» de l'institution juridique du Maroc.
De même, des avocats et observateurs venus de France, de Belgique et même du Rwanda ont abondé dans le même sens. Ils estiment que le retrait vise à torpiller le procès face aux témoignages accablants qui confirment leur implication et leur responsabilité dans les meurtres du camp Gdeïm Izik où 11 membres des forces de l'ordre ont été sauvagement assassinés le 10 février 2010.