"Nous devons nous méfier car cette organisation omet de condamner les violations des droits de l'homme plus graves dans les quatre coins du monde", a-t-il lancé, rappelant que son parti était l’un "des pionners en matière de consolidation des droits de l'Homme".
Il est "malheureux de constater que les questions des droits de l'homme soient actuellement détournées au projet des intérêts louches, ciblés et malhonnêtes", a-t-il dénoncé.
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Au début de cette longue interview, le premier secrétaire de l'USFP s'est arrêté sur la célébration du 40e jour de la mort de Abderrahman El Youssoufi, l’un des célèbres leaders du parti de la Rose, décédé le 20 mai 2020 à Casablanca.
Pour commémorer ce 40e jour, les organes de presse de l'USFP, dont le quotidien Libération, ont publié en ce mercredi 8 juillet, des éditions spéciales, avec cette phrase restée célèbre du défunt El Youssoufi: "je ne regrette aucun engagement".
Driss Lachgar a aussi fait part de son souhait que les prochains scrutins de 2021 soient "honnêtes" et sans achat de voix.
Une réunion avec le ministre de l'Intérieur, Abdelouafi Laftit a eu lieu ce mercredi à Rabat, réunissant avec les leaders des partis politiques.
"L'honnêteté des prochaines élections (législative, municipale et régionale) est mon principal souci", a-t-il dit, avant d'indiquer que l'état de santé de l'USFP était "excellente".
Contrairement à certaines fausses informations, a ajouté Driss Lachgar, "l'USFP se porte très bien. Les organes du parti fonctionnement normalement, la dernière activité partisane ayant porté sur des réunions régionales liées au Conseil national, le parlement du parti socialiste".