«Ne les écoutez pas, le projet du RAMED est une initiative du roi, le Fonds de cohésion sociale et de soutien aux veuves sont une oeuvre du souverain, le projet de registre social unifié est également un chantier du roi», a déclaré Aziz Akhannouch, sous les applaudissements nourris de l'assistance.
«Le ciblage va toucher les personnes qui sont dans le besoin et non celles qui ont voté pour un parti déterminé», a-t-il martelé, en faisant clairement allusion aux électeurs du PJD.
«Sa Majesté le roi, a-t-il ajouté, a donné ses hautes instructions pour que le gouvernement s'intéresse aux couches vulnérables».
«Le RNI n'est pas un parti populiste mais un parti actif. Nous ne sommes pas un parti du livre», a-t-il lancé à l'adresse d'Abdelilah Benkirane, qui multiplie, ces derniers temps, les interventions en direct sur les réseaux sociaux.
Lors du meeting de Dakhla, le chef du RNI a été un fervent défenseur de l'apprentissage des matières scientifiques en langues étrangères, affirmant que les Marocains ont le droit de s'ouvrir sur ces langues étrangères.
La même position a été défendue par Rachid Talbi Alami, membre du Bureau politique du RNI, lequel a directement dénoncé ceux qui, au PJD essentiellement, s’opposent à cet apprentissage des matières scientifiques en langues étrangères.
Le président du RNI n'est d'ailleurs pas venu les mains vides à Dakhla.
Aziz Akhannouch a ainsi assuré que trois projets sont actuellement en cours d'élaboration, pour ramener le taux de chômage de 10 à 6%.
«Dans le cadre du développement de la région, a-t-il souligné, il est prévu, dans trois ans, la réalisation de trois projets socio-économiques qui assureront des emplois à quelque 16.000 personnes».
Il s'agit, entre autres, d'un projet agricole d'irrigation de 5.000 hectares à partir de la centrale de dessalement d'eau de mer. Ce projet prévoit la création de 10. 000 emplois dans la région.