Nouvel épisode, un de plus, mais de trop, du feuilleton de haine anti-marocaine féroce nourrie inlassablement par la machine de propagande algérienne! Et c’est un symbole qui vient de prêter le flanc à cette énième méchanceté gratuite : Cheb Khaled.
Se présentant au consulat d'Alger à Vitry-sur-Seine, le 31 mars dernier, le roi du raï a été violemment pris à partie par l'un de ses concitoyens algériens qui s’est répandu en invectives et en imprécations contre l’artiste, l’accusant carrément de «traître à l’Algérie» !
Un procès sans appel et surtout sans justification aucune, si ce n’est cette nationalité marocaine que l’artiste a délibérément choisie et dont il est fier. Or, ce n’est pas de cette oreille que l'entendent des Algériens conditionnés par une machine d’intox ouvertement hostile au Maroc. Paraît-il, l’artiste aurait commis un «délit» en choisissant de porter et la nationalité marocaine et celle de son pays d’origine, l’Algérie ! Il ne devait en garder que la seule et "inique" nationalité algérienne!
Face à la grave accusation de son pourfendeur, Cheb Khaled a voulu en venir aux mains. L'interprète de l'excellent "Shab al-Baroud" a lancé alors à son compatriote : «Venez me parler ici! « Ici », c’est en dehors des murs du consulat d’Alger à Paris. N’eût été alors l’intervention des agents de sécurité, l’échange entre Khaled et son pourfendeur aurait tourné à la bagarre.
Pour rappel, l’acquisition de la nationalité marocaine par Cheb Khaled, en ce mémorable août 2013, lui a attiré de violentes critiques de la part d’une machine de propagande algérienne adorant abhorrer le Maroc. Mais les pressions médiatiques, pas plus d'ailleurs que celles de politiciens algériens peu scrupuleux, n’ont pas amené le grand Khaled à renoncer à son pays d’adoption auquel il continue de vouer amour et admiration.