Grande figure politique, l’ancien ministre de la Santé et ex-président de la Chambre des conseillers, est de par son parcours, un modèle de la représentativité des habitants du Sahara.
Depuis que la Cour de justice européenne a clairement indiqué que le Polisario n'a pas qualité de représentant exlusif des populations sahraouies et a insisté sur le consentement de ces derniers dans les négociations des accords agricole et de pêche entre le Maroc et l’Union européenne, la voie qui s'impose est celle des représentants «mandatés» par les urnes.
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Mohamed Cheikh Biadillah est l’un d’eux. Élu de Smara, il y mène campagne et connaît le terrain. Il représente les Sahraouis dans leur globalité. Les liens tribaux forment dans cette partie du pays un maillage aussi bien social que politique.
Dans cette brève rencontre, en marge d'un déplacement de le360 à Smara, Cheikh Biadillah démonte l'un des mythes du Polisario. "Les Sahraouis ont leurs réprésentants à travers les élus et les ONGs locales", assure celui qui a été l'un des chioukhs les plus en vue de l'identification de la population du Sahara en préparation du référendum qui, finalement, n'a pas eu lieu à cause des tergiversations du Polisario et de son mentor algérien.