L'ancien numéro 1 du PJD, Adelilah Benkirane, est sorti ce samedi de son silence et a expliqué son retrait par le fait qu'il a voulu "ne pas déranger certaines parties" dont des personnalités du PJD qui "menaçaient de partir" en qualifiant ses sorties de "perturbations".
S'exprimant devant des journalistes et ce, en marge du Conseil national du PJD tenu aujourd'hui à Bouznika, au sud de Rabat, l'ancien chef du gouvernement a ajouté qu'il a "préféré les laisser travailler tranquillement".
"Si j'ai une demande à vous faire, aidez si El Othmani à travailler, sinon laissez-le tranquille!", a-t-il déclaré à le360.
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A propos de la crise actuelle entre le PPS et le PJD, née du départ de Charafat Afailal, ex-secrétaire d'Etat chargée de l'eau, Abdelilah Benkirane déclare que "personne n'admet cette situation". Et d'ajouter qu'une tentative de réconciliation est en cours, après la rencontre qu'a eue Saâd Eddine El Othmani avec le chef du PPS, Nabil Benabdellah, au domicile de ce dernier.
"Nous la soutenons. Il faut comprendre que c'est là une nouvelle étape dans la gouvernance. Personne n'admettrait une situation de discorde au sein de la coalition. Les choses sont en train de rentrer dans l'ordre après la visite que Saâd Eddine El Othmani a rendue au chef du PPS", a déclaré Abdelilah Benkirane.
