C’est une habitude maladive chez les voisins de l’Est. A chaque revers, à chaque crise et à chaque bourrasque, les responsables algériens dégainent contre le Maroc. Comme cherchant à détourner l’attention de l’opinion publique interne, ils accusent le royaume d’être à l’origine des camouflets qu’ils subissent.
Après l'inénarrable ministre algérien des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel qui a accusé, en octobre 2017, le Maroc de «blanchir l'argent du haschich via ses banques dans le continent», voilà que le Premier ministre algérien, Ahmed Ouyahia, lui emboîte le pas. Ce dernier a accusé le Maroc de «couler l'Algérie sous le hashish et la cocaïne».
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Lors d’une réunion de son parti, le Rassemblement national démocratique (RND), dont il est le secrétaire général, le «sieur» Ouyahia prétend que le royaume «tente d’empoisonner les jeunes Algériens et entraver le développement de l’Algérie». A la fin de son allocution, il n’a pas omis -c’est dans l’ordre des choses- d’exprimer le soutien et la solidarité du peuple algérien avec le «Polisario». Entendre, le soutien du régime grabataire et non du peuple algérien frère qui n'est pas dupe de l'escroquerie du siècle: «la RASD»!
Voilà, la messe est dite. Nul doute que les responsables algériens, en proie à une crise financière aiguë, et qui ne savent plus sur quel pied danser à cause d’un probable cinquième mandat de leur président (2019), Abdelaziz Bouteflika, malade et incapable de gouverner, sont déterminés à en «découdre» avec le Maroc.
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Le sieur Ouyahia, tombé en disgrâce aux yeux du clan Bouteflika, veut donc se refaire une virginité au détriment des Marocains.
Mais comme dit un écrivain: «Quand la tare devient trop voyante, le débat tourne autour des moyens de la camoufler».