Habib El Malki, président du Conseil national et Driss Lachgar, premier secrétaire général, ont, dans leurs discours respectifs, retracé l'historique du parti, ses étapes et réalisations. «Ce congrès se tient dans un contexte marqué par de nombreux changements et de défis», a affirmé Lachgar en s'arrêtant sur les problèmes qu'endurent la société en matière notamment de précarité, d'exclusion et de scolarité.
Driss Lachgar a estimé que le champ des réformes est large mais son rythme d'exécution est lent. «Il faut renforcer le développement socio-économique, a-t-il affirmé» avant d'ajouter que l'USFP "est aux côtés de l'Etat pour alléger les fardeaux de la société".
Le dixième congrès ordinaire de l’USFP doit élire les membres du Conseil du parti ainsi que la réélection de Driss Lachgar, seul candidat à sa propre succession.
Ce congrès intervient après que des membres du bureau politique ont dénoncé la «mauvaise gestion» du parti par Driss Lachgar. Nombre d'entre eux y ont pris part.
Le dixième congrès de l'USFP s’ouvert en présence de représentants de partis politiques nationaux et étrangers. Le Parti de la justice et du développement (PJD) a été représenté par deux membres de son secrétariat général : Lahcen Daoudi et Mohamed Najib Boulif.
Cependant, Saâ-Eddine El Othmani qui était présent samedi au congrès du Rassemblement national des indépendants (RNI) aux côtés d'Aziz Akhannouch, a brillé par son absence. Quant au leader RNIste, il a été représenté par Mohamed Aujjar, membre du bureau politique du RNI.
Le secrétaire général de l’Union constitutionnel (UC), Mohamed Sajid, lui, a été bel et bien présent.