Les dirigeants de l’Union Socialiste des Forces Populaires se sont mis d’accord, lors de la dernière réunion du Bureau politique du parti, pour organiser leur Congrès national en mai prochain. Ainsi, les membres du parti ont été appelés à se réunir, le 4 février prochain, pour former la commission qui se chargera des préparatifs de ce rendez-vous, rapporte Assabah dans son édition de ce jeudi 26 janvier. Selon les sources du quotidien, le dirigeant ittihadi Habib El Malki, actuel président de la Chambre des députés, ne se portera pas candidat au poste de premier secrétaire du parti et ne fera donc pas concurrence à Driss Lachgar, l’actuel leader du parti, qui prépare, apparemment, sa propre reconduction. En effet, au vu des événements politiques survenus récemment, notamment l'élection du président de la Chambre des députés, Habib El Malki représente, selon le journal, un appui indéfectible pour le secrétaire du parti. Par ailleurs, les dirigeants ittihadis font endosser la responsabilité du blocage politique à Abdelilah Benkirane en raison, disent-ils, de sa fermeture au dialogue et des fuites « manipulées» et accusant le parti de la Rose de «refuser d'accéder au gouvernement sur décision de Benkirane, préférant, au contraire, se barricader derrière le Rassemblement National des Indépendants (RNI)». Cependant; les camarades de Driss Lachgar ont incité le chef de gouvernement à ne pas prêter oreille aux qu’en dira-t-on car il existe, selon eux, certaines parties qui ne veulent pas que le gouvernement soit formé, écrit le journal. Et d'ajouter que lors de cette réunion, Lachgar a nié toute implication dans un éventuel complot pour faire tomber Benkirane, comme le souligne Hamid Chabat, secrétaire général du Parti de l’Istiqlal.
Par Mustapha Nouri
Le 25/01/2017 à 22h30