Driss Lachgar envisage de prendre les dispositions nécessaires à la privation d’Ali Elyazghi de son statut de député, deux jours après l’élection de ce dernier en tant que coordinateur général du parti «Al Badil Addimocrati» né d’une scission de l’USFP.
Contacté par Le360 ce mardi, Ali Elyazghi a dénoncé une manoeuvre «populiste», voire «ridicule». «Cela fait deux ans que j’ai quitté l’USFP», fait constater le jeune député, s’interrogeant sur les raisons de ce «réveil tardif» au sein de la direction de l’USFP.
«On est à trois mois des élections législatives et donc il est absurde que la direction de l’USFP envisage le gel de mon adhésion parlementaire à la fin de cette mandature», fait-il encore remarquer.
«La décision de ce gel m’importe peu. Mon objectif est de m’atteler à la construction d’une véritable alternative socialiste et progressiste pour les Marocains», renchérit Ali Elyazghi, qui dénonce un «faux débat».
Pour rappel, «Al Badil Addimocrati» est né d’une scission de l’USFP, amorcée par le leader socialiste regretté Ahmed Zeïdi. Ce nouveau parti ambitionne de réunir les Ittihadis mécontents de la gestion «unilatéraliste» de l’actuel premier secrétaire de l’USFP, Driss Lachgar.