Des étudiants issus de plusieurs universités marocaines participent, actuellement, à un entraînement militaire encadré par des dirigeants et des milices du Polisario, dans la zone de Tefariti, au delà du Mur de sécurité, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du jeudi 17 août.
Le journal affirme que ces étudiants, une cinquantaine de jeunes originaires des provinces de Sud, se sont rendus dernièrement en Algérie pour participer à l’Université d’été de Boumerdes, laquelle université en est actuellement à sa huitième édition. Il s’agit d’une sorte de camp d’endoctrinement organisé et encadré par le Polisario et accueilli, financé et entièrement pris en charge par l’Algérie.
D’après Al Ahdath Al Maghribia, ce sont près de 200 jeunes et étudiants qui participent à ces entraînements militaires organisés, en marge de l’Université d’été de Boumerdes, dans cette zone tampon que le Polisario considère comme étant «territoire libéré».
Le quotidien souligne, d'ailleurs, que plusieurs médias relevant du front séparatiste confirment la présence de jeunes issus des provinces du Sud dans ce camp d’entraînement, qui dure une semaine. Mais ils n’ont pas cité le nombre exact de ces étudiants, et encore moins les noms et les villes d’origine de ces jeunes. Ce qui fait dire au journal que les étudiants qui subissent cet entraînement militaire font probablement partie des cinquante jeunes qui participent à l’Université d’été. Outre des entraînement militaires, le programme de cette année prévoit d’autres activités à caractère militaire dirigées par les cadres de la «deuxième zone militaire».
A noter que cette manifestation rassemble, cette année, plusieurs centaines de participants, dont des cadres et membres de la pseudo-Rasd et des représentants du Front Polisario, parmi lesquels on compte des «frontistes de l’intérieur». La 8e édition de ce camp d’encadrement et d’endoctrinement, dont les travaux ont démarré le 10 août et se poursuivront jusqu’au 23 du mois courant, est fortement soutenue par l'Algérie. On y note, en effet, la présence d’un grand nombre de personnalités algériennes, dont des responsables de partis politiques et des acteurs associatifs, ainsi que des universitaires issus de plusieurs établissements algériens.
