Les partis de la majorité ont soumis à la commission parlementaire permanente de l'éducation, la culture et la communication, une proposition de loi portant création et organisation de la fondation des oeuvres sociales des journalistes. Cette proposition de loi sera soumise à la discussion à partir du 12 août. Cette initiative des partis de la majorité vise la création d'une fondation à but non lucratif qui va assurer des services sociaux dont la promotion de l'accès des journalistes au logement, aux soins de santé, aux facilités liées au transport, aux services culturels et au divertissement. Des avantages qui devraient bénéficier également aux conjoints, aux enfants et aux ayant droits des adhérents.
Un comité directeur pour assurer la gestion
Tous les journalistes professionnels, les journalistes stagiaires et les journalistes marocains accrédités au Maroc et assimilés ainsi que les employés des entreprises de presse pourraient bénéficier, selon la proposition de loi, des services offerts par la fondation. Les journalistes retraités ne seront pas exclus, ainsi que les ayant droits des journalistes décédés. La fondation sera gérée par un comité directeur composé, en plus du président, d'un maximum de 21 membres: deux représentants du ministère de la Communication, cinq représentants des syndicats les plus représentatifs, deux représentants de la Fédération marocaine des éditeurs de journaux, trois membres représentant des entreprises de presse et trois représentants des ministères des Finances et des Affaires sociales. La fondation sera financée entre autres par les cotisations des adhérents, les subventions de l'Etat, les aides provenant de personnes morales ou physiques et les recettes sur les services rendus aux adhérents et à leurs familles.