Réaction pour le moins puissante d’Aziz Akhannouch, patron du RNI (Rassemblement national des indépendants) contre le PJD (Parti de la Justice et du Développement) et ses ténors, au sujet du face-à-face virulent qui les oppose à Rachid Talbi Alami.
«Nous sommes sidérés par cette profusion de réactions surdimensionnées et inintelligibles qui ont pris pour cible un membre du bureau politique qui s’adressait à la jeunesse du parti dans le cadre des réunions du RNI et qui était, de fait, dans son rôle et dans son droit de s’exprimer quant aux choix économiques que notre pays pourrait ou devrait suivre ou éviter. Plus que cela, nous considérons comme inconcevable l’acte du bureau politique du PJD, parti à la tête de la coalition gouvernementale, qui est allé jusqu’à se fendre d’un communiqué de presse pour attaquer publiquement un membre du bureau politique du RNI», a déclaré Akhannouch.
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Pour lui, et «au moment où nous considérons que le pays doit faire face à ses défis, que nous sommes tous appelés à répondre aux Appels Royaux portés par deux discours fondateurs qui nous ont tous mis devant nos responsabilités, voilà où certaines personnes veulent situer le débat!», affirme-t-il, se disant scandalisé.
Et pour cause, «l’on s’attendait à des critiques ou des échanges sur des questions majeures soulevées par le RNI concernant le développement des secteurs sociaux au Maroc, les solutions à la problématique du chômage, qui a pris des proportions endémiques ces 7 dernières années, mais nous voilà encore face à des tentatives de prise en otage des débats et d’occupation de la scène avec des tiraillements vides et stériles».
Pour Akhannouch, le RNI est décidé à se concentrer sur ses priorités malgré toutes les tentatives de diversion. «Et s’il fallait qu’il accorde de l’importance à ce genre de débat, il serait toujours en train d’attendre les explications du PJD sur les injures et les calomnies directes adressées par un membre de son bureau politique contre le RNI et ses membres. Nous avons souvent fait l’impasse sur des attaques non négligeables, non pas parce que nous les trouvons mineures mais pour sauvegarder un climat de travail qui permet au Maroc d’entamer ses vrais chantiers de développement au mépris de nos droits de réponse».
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Mais le PJD est averti: «à partir d’aujourd’hui il n’est plus possible que le RNI se laisse prendre pour cible car les concitoyens ne comprendraient plus que nous encaissions autant de calomnies sans réagir et parce que les auteurs de ses attaques les portent avec tellement d’énergie et ne lésinent sur aucun moyen de propagande que ça en devient une obstruction à toute tentative de travail sérieux».