Nuit cauchemardesque vécue hier vendredi, après de violentes pluies qui se sont abattues sur les camps dits «Samara» et «Laâyoune». «Les fortes précipitations, accompagnées d’orages et de vents violents, se sont poursuivies jusqu’au lever du jour», témoigne une habitante des camps, citée par le site «Al Moustakbal sahraoui».
Selon la même source, qui fait état d’importants dégâts causés aux habitations en pisé et aux biens des populations, «des services de secours algériens basés à la wilaya de Tindoufont ont été alertés», mais sont arrivés très tard ce samedi 17 octobre, précisément à 3h17 (heure locale).
Contacté par Le360, une source à Laâyoune a confirmé cette information, de même qu'elle a imputé à l’Algérie «ces drames devenus inacceptablement ordinaires». «Il est impensable que l’Algérie, responsable de la situation de ces camps du point de vue du droit international, n’ait jusqu’ici rien entrepris pour protéger des habitants encagés dans des logis de fortune manquant du strict minimum de règles de sécurité», déplore notre source, s’étonnant que les dégâts au quartier général du secrétariat général du Polisario, à Rabouni, soient insignifiants, a contrario des autres camps».
Pour l'heure, on ignore s'il y a eu des dégâts humains. Vu la force des précipitations et la lenteur des secours, les inquiétudes restent de mise.