Euromed Droits devait mener une mission sur la situation des droits et libertés au sein des camps de Tindouf en Algérie et rencontrer des interlocuteurs individuels, des témoins ou victimes des violations des droits humains, mais elle s’est vue refuser le visa pour ses membres, précise un communiqué de l’ONG.
La même source souligne que «dans les mois précédents EuroMed Droits a tenté d’obtenir des visas auprès des autorités algériennes par deux fois sans que ces tentatives aboutissent. Soit en raison de l’annonce tardive de la délivrance des visas, soit en raison du refus avéré de la délivrance d’un visa à au moins un des membres de la mission».
Elle ajoute que «lors de la troisième tentative, alors que les visas semblaient avoir été accordés à tous les membres de la délégation, l’ambassade d’Algérie à Bruxelles a fait savoir, à moins de dix jours du départ, que tous les visas accordés étaient annulés», notant que jusqu’à présent, les autorités algériennes n’ont pas justifié les raisons de ce refus.
EuroMed Droits affirme qu’il est «profondément regrettable que les autorités algériennes empêchent cette enquête».
«Tout en s’interrogeant sur les raisons exactes qui ont conduit les autorités algériennes à refuser les visas demandés, EuroMed Droits ne peut que constater que les autorités algériennes interfèrent dans une situation qui ne les concerne pas», ajoute la même source.