Les trois ressortissants français, interpelés le 11 février à Salé par la BNPJ, sont loin d’être des enfants de chœur.
Le360, de sources sécuritaires, a pu en savoir plus sur la nature des produits saisis lors des perquisitions menées par les enquêteurs chez Sébastien F.S., Thomas J.B. et Farid Y.H. (d’origine algérienne).
On en conclut que les trois prévenus étaient très imprégnés par l’idéologie de la haine. Et de la pire espèce. Jugeons-en par la nature des ouvrages et du matériel saisis.
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Les ouvrages et matériel saisis ont tous un caractère «jihadi» et «takfiri» dont des enregistrements audio des prêches de l’ex-porte-parole de Daech, le dénommé Abou Mohamed Al Adlani (d’origine syrienne) passé grand pourfendeur des «impies».
Les enquêteurs ont également mis la main sur des «fatwas» légitimant les opérations kamikazes
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D’autres ouvrages, téléchargés, traitant aussi du «jihad», ont aussi été saisis comme les écrits de cheikhs saoudiens, comme Nasser Bin Hamad qui se trouve actuellement en détention, Saleh Faouzan, auteur du livre «Le Chemin vers la terre du combat de base», ou encore Al Hafid Bin Youssef Bin Saleh Al Ouyouri. Pour ceux qui ne le connaissent pas, ce dernier cheikh porte le titre de «Premier commandant des Moujahidine de la Péninsule arabe».
Avec l’inévitable Ibn Taymiya, le théoricien en chef des takfiristes, les trois ressortissants français étaient aussi des inconditionnels d’autres gros calibres de la même idéologie extrémiste comme Ali Ibn Hassan Al Halabi Al Athari et Souleiman Ben Nasser Al Alouane, l’une des figures de proue de la mouvance combattante internationale.
Les services de sécurité ont aussi mis la main sur d’autres matériels visuels dont des photos d’armes et de combattants de Daech. Sans parler du fameux étendard noir portant l’emblème du «califat» d’Al Baghdadi.