«Le régime mauritanien a refusé d'accréditer Hamid Chabar désigné, le 25 juin 2017, en tant que nouvel ambassadeur du royaume du Maroc». C’est ce qu’a indiqué le site d’information mauritanien Anbaa.info le 9 septembre dernier. L’information s’est, depuis, répandue comme une traînée de poudre, faisant craindre une nouvelle crise entre le Maroc et la Mauritanie. Deux mois d’attente, cela peut en effet paraître long comme délai, entre la désignation de Chabar et son entrée en fonction. Mais il n’en est rien.
De source gouvernementale, le360 apprend que cette information est dénuée de tout fondement. «Le cheminement de l’accréditation du nouvel ambassadeur du royaume suit son cours normal», nous affirme notre source. «Nous sommes surpris qu’une telle information puisse circuler et nous nous demandons qui pourrait être à l’origine de cette étourderie», commente-t-elle. D’autant que, pour elle, il existe des canaux et des organes officiels qui sont les seuls à être habilités à communiquer sur ces sujets.
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La rumeur était accentuée par une volonté supposée des autorités mauritaniennes de faire pression sur le Maroc en vue de l’extradition de l'opposant mauritanien Mohamed Ould Bouamatou, établi au Maroc. Pour notre source, et là encore, il n’en est rien. «Les relations entre les deux pays, comme entre les deux peuples, sont excellentes et nous coopérons dans de nombreux domaines», se limite à affirmer notre source.