À moins d’une année des élections législatives, une enquête menée par le Centre marocain pour la citoyenneté (CMC), sur le thème de la crédibilité des partis politiques, a révélé un constat alarmant sur les rapports des Marocains à la chose politique.
En matière de crédibilité, les partis politiques marocains, toutes sensibilités confondues, ont été relégués au bas de l’échelle, rapporte l’hebdomadaire Al Ayyam dans sa dernière livraison.
D’après les résultats de ce sondage basé sur un questionnaire en ligne diffusé via les réseaux sociaux, «91.2% des Marocains interrogés déclarent ne pas adhérer à un parti politique». Les mêmes statistiques révèlent que «76,2 % des sondés excluent toute adhésion future à un parti».
S’agissant du registre des élections, «70.5% des sondés font savoir qu’ils ont déjà voté tandis que 84,8 % d’entre eux n’ont jamais été candidats à des échéances électorales et que 60,9 % d’entre eux n’ont jamais mené d’activité partisane».
La défiance à l’égard des partis s’exprime clairement dans les résultats du sondage, effectué entre le 31 juillet et le 21 août 2025 auprès d’un échantillon de 1.197 personnes, issues de différentes tranches d’âge et représentant toutes les régions du Royaume. 91,5 % des sondés n’ont pas confiance dans les partis politiques, 89.5% dans le parlement, 87,3 % dans le gouvernement, 84,7 % dans les syndicats, 78,2 % dans les collectivités territoriales et 73 % dans les médias.
Les causes de cette défiance résident principalement dans «le manque de démocratie interne au sein des partis politiques (97.9%), les conflits d’intérêts, le trafic d’influence, la prévarication financière et administrative, la crise de communication et la question du choix des candidats sans prendre en compte leur compétence».








