“Le Secrétaire général présente ses condoléances et sa sympathie aux familles endeuillées et au gouvernement du Royaume du Maroc”, indique un communiqué du porte-parole de l’Onu, Farhan Haq.
Ces décès s’ajoutent à la mort, dimanche dernier, d’un soldat marocain de la Mission Multidimensionnelle de Stabilisation des Nations Unies en Centrafrique (MINUSCA) lors d’un échange de tir avec un groupe armé anti-Balaka ayant attaqué une patrouille du contingent des Forces armées royales (FAR) à Bangassou.
Antonio Guterres a également appelé les autorités centrafricaines à “enquêter rapidement sur ces faits et sur toutes les attaques antérieures dans les plus brefs délais et à traduire les auteurs en justice”, ajoute la même source.
Le chef de l’Onu s’est dit “profondément préoccupé par les combats dans le sud-est de la République centrafricaine, les tensions interethniques et les manoeuvres de ceux qui visent à faire dérailler le processus de stabilisation dans le pays”.
Antonio Guterres craint que si cette situation persiste, “elle risque de compromettre les résultats obtenus durement dans la perspective d’une paix durable”.
Il appelle “toutes les parties à mettre un terme à la violence et à prendre les mesures nécessaires pour éviter une nouvelle détérioration de la sécurité fragile dans le pays”.
Cet incident, dans lequel un autre soldat marocain a été légèrement blessé, porte à neuf le nombre des casques bleus tués à Bangassou depuis le début de 2017.