Les subventions octroyées aux associations de la société civile sont sur la sellette. Une enveloppe budgétaire de 10.7 millions de dirhams par an serait, ainsi, mal gérée par le ministre chargé des Relations avec le Parlement et la société civile, Abdelaziz El Omari, et son prédécesseur, El Habib Choubani.
C’est ce qui ressort des accusations proférées, dernièrement, par la députée Hasna Abouzaid, du groupe socialiste à la Chambre des représentants, lors d’une réunion de la commission de contrôle des finances publiques.En effet, la députée socialiste s’en est pris aux membres du gouvernement, notamment au ministre de l’Intérieur, Mohamed Hassad, et au ministre chargé des Relations avec le Parlement et la société civile, Abdelaziz El Omari, qui étaient, tous deux, absents à ladite réunion.
Et de préciser que «son groupe à la Chambre des représentants avait adressé trois correspondances au ministre chargé des Relations avec le Parlement et la société civile à propos des irrégularités ayant entaché les transactions conclues dans le cadre du dialogue national sur la société civile».Ces correspondances sont restées sans réponse jusqu’à présent, a encore fait remarquer la députée du parti de la Rose, rapporte le quotidien Assabah dans son édition de ce mardi 7 juin.Bien plus, a déclaré la députée de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), des personnalités n’ayant aucune relation avec la société civile auraient tiré profit des transactions en question.
Ces accusations n’ont suscité aucune réaction de la part du ministre chargé des Relations avec le Parlement et la société civile. Chose que la députée a considéré comme une reconnaissance implicite des dépassements soulevés par les médias à propos des transactions du dialogue national sur la société civile.