Le processus de sélection et d’incorporation des appelés au service militaire pour la première promotion 2019-2020 a démarré, lundi 19 août, par l’accueil des premiers groupes de candidats dans différentes places d’armes des forces armées royales (FAR).
Selon le quotidien Assabah qui se penche sur ce sujet dans son édition de ce jeudi 22 août, les candidates et les candidats ont été accueillis dès lundi matin par des commissions composées de différents gradés, dont des médecins militaires.
Ces commissions examinent minutieusement les dossiers et les profils des candidats. Ceux et celles qui répondront aux critères requis seront transférés aux centres de formation, fait savoir le quotidien qui a suivi l’opération d’accueil des appelés à la troisième base aérienne des forces royales air (BAFRA) à Kénitra. Et de préciser que les commissions d’accueil et de sélection suivent des procédures rigoureuses et effectuent des examens afin de mettre à l’épreuve l’aptitude physique et psychologique des candidats. Ce qui a mis hors course plusieurs candidats déclarés inaptes parmi les premiers groupes, fait remarquer le quotidien, indiquant que ces recalés n’ont pas facilement digéré leur non-sélection pour des raisons de taille, de santé, de toxicomanie ou de tatouages.
En effet, précise le quotidien, les commissions compétentes ont écarté les candidats portant des tatouages et les toxicomanes. Des filles qui n’ont pas été retenues pour des raisons de santé ou de taille ont fondu en larmes, elles qui rêvaient de rejoindre les forces armées royales. Les sélections ont été basées sur l’étude des dossiers et l’examen des profils des candidats, sans aucune considération de leur catégorie sociale, a affirmé au quotidien le colonel Abdennaser Mizouri, commandant de la place d’armes de Kénitra. Et de préciser que cette opération de sélection durera douze jours pour passer au peigne fin les dossiers de 4.285 candidats au service militaire à la troisième base aérienne des forces royales air de Kénitra, afin de retenir un groupe de 357 appelés.
En parallèle, la même commission se réserve trois jours pour examiner les candidatures de 360 appelées. Dans ce sillage, le quotidien a recueilli sur le vif les premières impressions des candidats et leur motivation pour rejoindre le service militaire. La plupart d’entre eux, affirme le quotidien, sont animés de la volonté de poursuivre leur formation professionnelle et d’acquérir une nouvelle expérience pour baliser la voie à un meilleur avenir. Certains ont préféré s’inscrire au service militaire pour échapper aux dangers qui guettent la jeunesse à cause de l’oisiveté et la drogue. Les uns et les autres trouveront, en fait, un cadre adéquat pour améliorer leurs compétences. «Toute la logistique est assurée pour accueillir et installer ces appelés dans de bonnes conditions», a fait savoir le lieutenant-colonel Kamal Anawch de la troisième BAFRA.
Les candidates et candidats répondant aux critères requis seront transférés quotidiennement par des autobus aux centres de formation situés à Marrakech, Benguerir, El Hajeb, Tadla et Guercif. Toutes les mesures nécessaires ont été prises pour réussir cette opération nationale, notamment la préparation des espaces d’accueil équipés et la mise en place d'un staff médical, infirmier et administratif pour la vérification des documents des candidats.