Service militaire obligatoire: polémique au Parlement

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Revue de presseKiosque360. L’examen par les élus de la Nation du projet de loi relatif au service militaire obligatoire commence sous le signe de la divergence.

Le 30/10/2018 à 23h56

Le projet de loi encadrant le service militaire divise les parlementaires quant à l’opportunité de le soumettre à certaines instances constitutionnelles nationales, précisément le Conseil national des droits de l’homme dont la situation pose problème, mais aussi le Conseil économique et social, rapporte Al Ahdath Al Maghribia dans son édition de ce mercredi 31 octobre.

Pour Abdellatif Wahbi, député PAM, l’arrêt d’activité d’une institution ne doit pas être un frein à l’examen de ce projet, ajoutant que c’est le roi qui est garant de la continuité des institutions nationales. Pour sa part, le député istiqlalien Omar Abbassi insiste sur la nécessité de faire participer toutes les institutions de gouvernance ou de défense des droits de l’homme pour enrichir le débat public, poursuit le journal.

Autre son de cloche, celui de la députée PJDiste, Amina Maa El Ainine qui considère la situation du CNDH comme anormale étant donné l’expiration de son mandat, rappelant que le plus judicieux serait de soumettre le projet au Conseil économique et social dont la situation est saine.

De son côté, le ministre délégué chargé de la Défense nationale, Abdellatif Loudyi, dans sa présentation dudit projet a tenu à signaler que toutes les couches sociales sont concernées par le service militaire sans distinction, excepté des cas d’incapacité physique, études, soutien familial…

Le ministre délégué rappelle également que le service militaire qui avait été suspendu un certain nombre d’années, a été rétabli en application des orientations du roi Mohammed VI et ce, conformément aux dispositions de l’article 38 de la Constitution selon lesquelles toutes les citoyennes et citoyens sont tenus de défendre la Nation contre toute agression ou menace.

Par Said Fathallah
Le 30/10/2018 à 23h56