Suite aux hautes directives qu’il a données lors des réunions du 9 septembre courant, soit quelques heures seulement après la survenue du séisme du Haouz, et celles du 14 septembre sur le programme d’urgence «relogement et prise en charge», le roi Mohammed VI a présidé une nouvelle réunion de travail, mercredi dernier à Rabat, consacrée au programme de reconstruction et de mise à niveau des régions impactées par le séisme du 8 septembre courant.
Revenant sur cette importante réunion, la 3e que préside le Souverain en l’espace d’une douzaine de jours, le quotidien Al Akhbar daté du vendredi 22 septembre rappelle qu’un budget prévisionnel global estimé à 120 milliards de dirhams a été présenté au Souverain et servira à couvrir, durant les 5 prochaines années, «la première version du programme intégré et multisectoriel» dans toutes les zones frappées par le séisme. Sont concernées par ce programme Marrakech, Al Haouz, Chichaoua, Taroudant, Azilal et Ouarzazate, soit une population de 4,2 millions d’âmes.
Ce programme comprend de nombreux projets qui couvriront «le relogement des personnes sinistrées, la reconstruction des logements, la réhabilitation des infrastructures, le désenclavement et la mise à niveau des territoires, la résorption des déficits sociaux, surtout dans les régions montagneuses affectées, l’encouragement de l’activité économique, de l’emploi et la valorisation des initiatives locales».
Le Souverain a également ordonné qu’une plateforme de réserves de première nécessité soit mise en place dans chaque région où tentes, couvertures, lits, médicaments, denrées alimentaires seront disponibles en permanence.
Le gouvernement, dont plusieurs membres ont assisté à cette séance de travail présidée par le Souverain, a été appelé à décliner sa vision en tenant compte des spécificités, traditions et patrimoine de chaque région, et d’être à l’écoute permanente des populations locales auxquelles des solutions adaptées doivent être apportées.
Rapidité, efficacité, rigueur et résultats probants sont les mots d’ordre dans la mise en œuvre de ce programme de reconstruction, qui sera financé par le budget de l’Etat, la contribution des collectivités territoriales, le compte spécial de solidarité dédié à la gestion des effets du tremblement de terre, sans oublier les dons et la coopération internationale.