Il est midi ce lundi 9 janvier au quartier des Habous à Casablanca. Un caïd (agent d’autorité) fait le tour des fabricants de burqas (voiles intégraux) pour les sommer de cesser leur activité, a constaté un journaliste de le360.
Des commerçants ont confié à le360 que cette décision, orale dans la plupart des cas, est motivée par des raisons de sécurité, des malfrats ayant à maintes reprises utilisé ce vêtement (vendu entre 50 et 60 DH) pour perpétrer leurs crimes.
Un cas isolé qui ne concernerait que Casablanca?
Nos sources répondent par la négative et expliquent que c’est une mesure qui vaut pour tout le pays.
A Taroudant par exemple, des fabricants de burqas ont été prévenus hier, par écrit, de l’obligation de cesser de confectionner la burqa et de se débarrasser de leurs stocks dans les 48 heures à venir, sinon ils se verraient confisquer toute la marchandise.
Au moment où nous mettons en ligne, les autorités ne se sont pas officiellement expliquées sur cette mesure et n'ont pas dit si, en plus de l’interdiction de sa fabrication et de sa commercialisation, le port de la burqa allait être interdit.