Les forces de l'ordre ont initié une mission d'évacuation d'un certain nombre de migrants subsahariens, suite à une vaste opération de ratissage dans les forêts et aux environs de la frontière qui sépare le Maroc de la ville occupée de Sebta. Ces opérations concernent des sites où se réfugient les migrants avant qu’ils ne tentent de traverser la frontière.
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Des informations dont dispose Le360 font état de près de 142 migrants clandestins qui ont été déplacés en cette matinée du mercredi 22 février vers d'autres villes du Maroc.
Une large opération d’évacuation est menée par les autorités locales aux alentours de la clôture qui sépare la ville de Sebta et la localité de Belyounech à proximité de la principale gare routière reliant le port de Tanger Med au poste frontalier de Sebta.
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Les mêmes sources révèlent que près de 184 migrants clandestins ont été transportés à bord de quatre autocars, hier mardi 21 février, vers d'autres villes du Maroc.
Une source a confié à Le360 que d’autres déplacements de migrants seront effectués. Ils concerneront notamment les migrants fuyant les autorités locales de la région. La même source ajoute que les opérations de déplacement des migrants vers d'autres villes du Maroc prennent en compte la détresse des Subsahariens et se déroulent dans le respect de la dignité des personnes concernées et en associant les ONG, très impliquées dans le soutien aux Subsahariens dans la région.
Les forces de l'ordre ont reçu d’importants renforts parmi lesquels on dénombre des éléments des Forces auxiliaires, de la gendarmerie royale et de la DGSN.
Ce dispositif est appelé à limiter les assauts sur la clôture à la frontière après les deux opérations durant lesquelles près de 650 migrants clandestins l’avaient franchie.
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Dans le même sillage, des sources bien informées précisent à le360 que la réunion présidée par le général de division, inspecteur général des FAR, Abdelfettah Louarak, lundi dernier dans la ville de Tétouan, s’est soldée par des décisions pour faire face aux assauts des migrants clandestins sur la ville occupée de Sebta.
Les mêmes sources précisent que les autorités locales ont bénéficié de 35 véhicules supplémentaires appartenant aux Forces auxiliaires. Et que 350 éléments ont été déployés tout au long de la route principale empruntée par un certain nombre de migrants.
Ils y accostent les véhicules pour la traversée avant de se réfugier dans la forêt avoisinante de la région de Belyounech.
Suite à la large opération de ratissage menée par les autorités, il est à noter qu’un certain nombre de migrants subsahariens ont quitté la région vers d’autres villes comme Tanger et Tétouan. Alors que d’autres se sont réfugiés dans des grottes dans des forêts éloignées de Belyounech. Une source associative locale émet toutefois un avis dubitatif sur l'efficacité de ces opérations, en affirmant que rien ne fera fléchir la détermination des migrants et qu'ils reprendront très vite le chemin du Nord.
