Scandale. Quand l’Algérie avait proposé la «partition» du Sahara marocain

Le général Ahmed Gaïd Salah et le président Abdelaziz Bouteflika.

Le général Ahmed Gaïd Salah et le président Abdelaziz Bouteflika. . DR

Mi-juin 2019, l’ambassadeur du Maroc à l’ONU, Omar Hilale, largue une bombe à la face du représentant algérien à la réunion du Comité 24, tenue à New-York, en affirmant que l’ancien président algérien, Abdelaziz Bouteflika, avait proposé la «partition» du Sahara marocain. Décryptage.

Le 29/06/2019 à 14h20

La scandaleuse «proposition» de l’ex-président algérien avait bel et bien été déclinée le 2 novembre 2001, lors des pourparlers tenus à huis clos à Houston, ville du Texas (États-Unis), sous l’égide de James Baker, alors Envoyé personnel du SG de l’ONU, feu Kofi Annan.

18 ans plus tard, précisément mi-juin 2019, cette vérité déconcertante a été exhumée et jetée à la face du représentant algérien au Comité 24, par l’Ambassadeur Représentant permanent du Royaume du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale.

«Si l’Algérie n’est qu’un observateur, pourquoi est-ce qu’elle a proposé, le 2 novembre 2001, à Houston, par la voie de son ancien président (Abdelaziz Bouteflika: Ndlr), la partition du territoire et de la population du Sahara?», s’est interrogé le diplomate Hilale, en riposte aux sornettes trompeuses débitées par son homologue algérien au sujet du légendaire «droit du peuple sahraoui à l’autodétermination».

«Cette proposition est la négation même du principe de l’autodétermination et du mythe «du territoire et du peuple sahraouis», que l’Algérie prétend défendre, a asséné le diplomate marocain, mettant ainsi dans l’embarras absolu son homologue algérien et ses maîtres tapis au Club des Pins, à Alger.

Évidemment, le Royaume du Maroc a rejeté catégoriquement cette curieuse «proposition» faite «à l’ombre» des pourparlers de Houston, considérant à juste titre que «toutes les populations, qu’elle soient dans les provinces du sud ou dans les camps de Tindouf, sont unies dans leur marocanité».

Cette vérité historique a le mérite tout au moins de nous édifier, d’un côté sur l’hypocrisie pathétique du régime algérien, et de l’autre, sur les visées expansionnistes pitoyables que ce dernier tentait misérablement de cacher sous le slogan clinquant de son prétendu combat pour "le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination». Son vieux rêve de se ménager un accès vers la façade Atlantique, via le Sahara marocain, est un secret de polichinelle. 

Il en ressort que les laïus tiers-mondiste fossilisés et claironnés sur tous les toits cachent les vrais desseins malsains de ce régime viscéralement haineux et haï, y compris et surtout par le peuple algérien frère aujourd’hui mobilisé avec force et sans répit pour déboulonner vaille que vaille l'oligarchie vert-kaki férocement prédatrice.

Le dessein crapuleux de ce régime voyou s’est toujours fracassé contre le récif de l’imbattable volonté du royaume, qui est fort de sa légitimité historique sur son Sahara, de la lucidité de son Roi garant de l’intégrité territoriale, du consensus populaire autour de la marocanité du Sahara et de la puissance de ses vaillantes Forces armées royales.

La souveraineté du Royaume du Maroc sur ses territoires, ou qu’ils soient, n'est et ne sera jamais négociable. 

Par M'Hamed Hamrouch
Le 29/06/2019 à 14h20