Le secrétaire général de l’Istiqlal, Hamid Chabat, est revenu à la charge lundi contre l’Algérie en affirmant que son parti revendique toujours la rétrocession du Sahara oriental occupé par les voisins algériens, dans une déclaration à Le360. "C’est une revendication de l’Istiqlal que j’ai mis en avant dans mon discours dimanche à Bouârfa", a affirmé Hamid Chabat.
"Le parti d’Istiqlal maintient sa demande de rétrocession de tout le Sahara oriental", a-t-il insisté en priant de "bien noter les noms" des zones à récupérer. Il s’agit, selon lui, de "Tindouf, Béchar, Knadssa, Hassi Beida et tous les territoires spoliés". Du temps du protectorat, ces régions étaient reconnues comme étant sous la souveraineté marocaine, mais elles faisaient toutefois l’objet de frictions avec la puissance coloniale.
L'Istiqlal se démarque
Pour réussir la réconciliation avec l’Algérie et le tracé des frontières, le Maroc avait mis de côté ce problème, dont la solution définitive n’a jamais été soumise au Parlement marocain pour ratification, notent les observateurs. Récemment, l’Istiqlal s’est démarqué en appelant par la voix de son secrétaire général "la rétrocession du sahara oriental "actuellement sous souveraineté algérienne.
Le rappel de cette revendication lundi de l’Istiqlal intervient en plein milieu de la tension entre l’Algérie et le Maroc. Le Maroc vient de rejeter les trois conditions algériennes pour la normalisation des relations bilatérales. Le royaume a rappelé à son voisin de l’Est, qui prépare l’après Bouteflika, que le Sahara marocain est une affaire non négociable.