Il semblerait qu’Alger et le polisario ont encore quelques cartouches pour communiquer sur la prétendue «cause sahraouie». Mais celle qu’ils viennent de sortir a tout l’air d’un pétard mouillé. Ainsi donc, "le ministre (algérien) de la jeunesse et des sports, Raouf Salim Bernaoui, et son homologue sahraoui, Ahmad Lahbib Abdi, ont examiné, jeudi à Alger, l'élaboration de programmes de formation et la création de plus de fédérations nationales au Sahara occidental en vue de promouvoir le sport", a klaxonné l'APS qu'on ne vous présente plus tellement elle pue l'intox anti-marocaine.
"Nous avons tracé une feuille de route pour les actions à avenir et nous sommes prêts à aider la jeunesse sahraouie et algérienne dans le domaine sportif et à oeuvrer à la promotion du secteur dans les deux pays", a éructé Raouf Bernaoui, membre du gouvernement "poisson d’avril" concocté par l'ancien satrape d'Alger, Abdelaziz Bouteflika, avant qu’il ne soit débarqué par le général Gaïd Salah un certain 2 avril 2019.
Remarquez en passant que le ministre algérien, qui se prévaut d’une "feuille de route" pour le développement du sport à Alger et dans les camps de Lahmada, est lui-même incapable de se hasarder quelques mètres loin de son bureau tellement le risque est grand qu’il soit hué ou caillassé par des citoyens algériens, qui n’en peuvent plus de ces bouffons de l’exécrable régime d’octogénaires à la botte du général Ubu, incapable, celui-là, de prononcer une seule phrase sans provoquer des accidents de linguistique indignes du pays de Kateb Yacine, Rachid Mimouni, et Mouloud Feraoun.
Mais c'est là un autre propos... La présente parade trouvée par Alger et le polisario pour tenter de sortir de l’ombre la légendaire "cause sahraouie" intervient comme un ultime recours, après que le couple ait épuisé ses cartes sur le front diplomatique, notamment cette option fossilisée et impraticable du "référendum" qui a été, à tout jamais, balayée d’un revers de main dans les résolutions du Conseil de sécurité.
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"L’autodétermination" qui a été le cheval de bataille du même couple n’a pas résisté non plus à l’épreuve de la vérité, puisqu’elle ne trouve plus grâce aux yeux de l’instance décisive de l’ONU, pour ne pas parler des soutiens mêmes du FP, comme en atteste cette récente décision du Conseil péruvien de l’amitié avec la "rasd" lequel, après avoir procédé à une révision de ses positions, s’est finalement prononcé en faveur de l’offre marocaine d’autonomie, seule alternative au faux conflit créé par Alger autour du Sahara marocain.
L'on vous fait grâce des guéguerres menées par le polisario devant les juridictions européennes, autour d'un prétendu "pillage des richesses du Sahara occidental". La reconduction des accords d'agriculture et de pêche entre le Maroc et l'Union européenne, y inclus le Sahara, a fini par battre en brèche toutes les supercheries du polisario et de son mentor algérien.