Sahara: les FAR ont les moyens d'en finir avec le Polisario

L'armée marocaine est sur le qui-vive.

L'armée marocaine est sur le qui-vive. . DR

Revue de presseKiosque 360. Face à la passivité du Conseil de sécurité devant les provocations du Polisario, le Maroc se contentera-t-il de poursuivre son action diplomatique ou décidera-t-il de passer à l’étape suivante?

Le 04/04/2018 à 20h04

La bonne volonté dont fait preuve le Maroc dans la coopération en faveur du processus politique onusien, l’adhésion de la communauté internationale à son initiative d’autonomie sous souveraineté marocaine, la sagesse politique de mise jusqu’à présent face aux multiples provocations du Polisario et de ses commanditaires, la forte solidarité du peuple marocain et de ses institutions pour défendre l'intégrité territoriale du Royaume: rien ne semble avoir été pris en compte par le Conseil de sécurité de l’ONU dans sa réponse à la lettre que lui avait adressée l’ambassadeur représentant permanant du Maroc aux Nations Unies, lettre qui dénonçait les multiples provocations des séparatistes dans la zone tampon à l’Est du dispositif de sécurité, au Sahara marocain.

Face à cet état de fait, le Maroc passera-t-il à l’étape suivante pour rayer de ses terres les séparatistes, militaires et civils? Telle est la question que soulève Mohamed Labrini dans un éditorial publié par le quotidien Al Ahdath, dans son édition de ce jeudi 5 avril. En effet, l’ancien directeur de publication du quotidien souligne que les ennemis de l’intégrité territoriale du Maroc persistent et signent, faisant fi de toutes les initiatives du royaume, de sa main tendue pour la paix, de sa coopération fructueuse et de sa volonté de trouver une solution politique au conflit, notamment à travers l’initiative d’autonomie sous souveraineté marocaine. Cette initiative est d'ailleurs jugée crédible par la communauté internationale et le Conseil de sécurité, et ce depuis plus d’une décennie.

Le quotidien ajoute que le régime algérien s'est toujours appliqué à manipuler le Polisario et à provoquer le Maroc en vue de le pousser à une confrontation armée, afin de détourner l’opinion publique algérienne de ses réelles préoccupations en brandissant l’épouvantail de l’ennemi et du danger extérieur. Ainsi, l'Algérie n'est pas étrangère aux incursions des séparatistes à l’Est du dispositif de sécurité au Sahara marocain, dans la zone tampon. Ces incursions ont, de plus, été décrites par les médias algériens comme des exploits accomplis pour la récupération de territoires, mettant ainsi le Maroc face à une nouvelle provocation, rapporte Al Attihad Al Ichtiraki. Or, ajoute le quotidien, en mettant en place ce plan machiavélique, Alger a omis d'envisager un changement de tactique du Maroc, qui ne compte pas rester les bras croisés.

D'ailleurs, affirme Al Ahdath, l’armée marocaine, vu son efficience, sa combativité et le soutien du peuple marocain, est capable de rayer le Polisario de la carte en un temps très court. L’Algérie risque ainsi, encore une fois, de lancer son ballet diplomatique et de mobiliser ses lobbies pour arracher des condamnations contre le Maroc, ou devra se lancer dans l’aventure de la confrontation armée, comme elle l'avait déjà fait.

Par Mohamed Younsi
Le 04/04/2018 à 20h04