Les déclarations de Nicolas Sarkozy au sujet du Sahara marocain agacent au plus haut point Alger. Si pour l’heure le ministre Ramtane Lamamra, d’habitude loquace quand il s’agit d’éructer sa haine anti-marocaine, continue d’avaler sa langue, il en a confié la «tâche» à un autre diplomate «de haut rang», comme l’annonce le site d’information en continu «Tout sur l’Algérie».
«Ces sortie malveillantes à l’égard de l’Algérie sont d’une légèreté irresponsable de la part d’un homme politique qui aspire aux plus hautes fonctions dans un pays qui est, et restera, pour une foultitude de raisons, un partenaire stratégique de l’Algérie», a larmoyé sous le couvert de l’anonymat le diplomate «de haut rang», relayé par «TSA».
Or, qu’y a-t-il eu de «malveillant» dans les propos tenus cette semaine, lors d’une conférence internationale à Abu Dhabi aux Emirats Arabes Unis, par l’ancien locataire de l’Elysée, actuel président du principal parti d’opposition en France, les Républicains ? "La France a toujours soutenu la marocanité du Sahara. Ma première visite à Laayoune ne date pas d’hier, elle remonte à 1991 et on aurait du mal à me convaincre de la nécessité d’une république sahraouie dans une région du monde minée par le terrorisme’’, avait affirmé l’ex-président français, relayé par Le360 dans son édition du 15 janvier courant.
En tenant ces propos, Nicolas Sarkozy n’a fait que réaffirmer la position historique de la France en faveur des droits légitimes du Maroc sur son Sahara et contre la création d’un «Etat croupion» qu’Alger, pour des considérations d’«hégémonisme» de pacotille, soutient matériellement, militairement et diplomatiquement depuis plus de quarante ans !
Voilà un argument de poids de l’implication effective de l’Algérie dans la perpétuation de ce conflit créé de toutes pièces par ses propres soins, dans le but désespéré de nuire aux intérêts du Maroc. Une implication que le régime voisin ne peut indéfiniment cacher, sous de faux slogans tel cet inénarrable «droit du peuple sahraoui à l’autodétermination» ! Cause toujours, tu nous intéresses …