Les consultations autour du rapport du SG de l’ONU sur le Sahara vont commencer ce mardi 17 avril. C’est ce qu’affirme le journal Al Ahdath Al Maghribia daté du même jour.
La publication écrit que Gustavo Meza-Cuadra, ambassadeur-représentant du Pérou et président du Conseil de sécurité pour ce mois d’avril, allait entamer les consultations avec les autres membres de l’organe de décision onusien pour préparer les travaux du 25 avril, date à partir de laquelle le CS doit arrêter une décision concernant le conflit et le mandat de la MINURSO.
Le journal rappelle qu’Antonio Gueterres a déjà donné un avant-goût de ce qu’il en sera de la prochaine résolution onusienne quand il a d’abord insisté sur le fait que la résolution de ce conflit était du ressort exclusif de l’ONU. Le360 en avait fait part avec une analyse détaillée.
Gueterres n’a ainsi fait aucune mention, par exemple, de l’avis de la Cour de justice européenne concernant l’accord de pêche Maroc-UE. Il avait également souligné l’importance de la MINURSO dans le processus en recommandant la reconduction de son mandat pour une année supplémentaire.
Dans son pré-rapport, le SG de l’ONU avait mis de côté des choix qui étaient envisageables et surtout l’option du référendum. Dans le même document, Antonion Guterres, rappelle Al Ahdath, a repris de larges passages du discours du roi Mohammed VI lors du 42e anniversaire de la Marche Verte et où le souverain avait souligné qu’aucune solution ne saurait se faire aux dépens des intérêts du Maroc et d’abord au détriment de son intégrité territoriale.
Al Ahdath rappelle que les discussions au Conseil de sécurité, cette année, revêtent un caractère particulier puisqu’elles interviennent après les incursions du Polisario dans les localités de la zone-tampon pour essayer d’imposer le fait accompli. Des incursions qui ont débouché sur une réaction ferme du royaume que ce soit via la lettre remise au SG de l’ONU par le chef de la diplomatie marocaine ou encore par le biais de la missive envoyée à Gueterres par le représentant permanent du Maroc, Omar Hilale.
Lors de tous ces contacts, il a été demandé à l’ONU de pousser les séparatistes à ne rien changer sur le terrain, sinon le Maroc ne reculera devant rien et usera de tous les moyens pour rétablir la situation qui a découlé de la signature des accords de cessez-le-feu en 1991.