Pointé par le Maroc pour son soutien militaire au Polisario, le Hezbollah a répondu à la décision ferme du royaume de mettre fin à ses relations diplomatiques avec sa protectrice l’Iran.
Dans un communiqué diffusé en ce début de soirée, l'organisation chiite libanaise dirigée par Hassan Nasrallah dit : «Il est regrettable que le Maroc, suite aux pressions des Etats-Unis, d’Israël et de l’Arabie saoudite, porte ces accusations sans fondements».
Et d’ajouter : «Il êut été judicieux que le ministère marocain des Affaires étrangères trouve un argument plus convainquant pour rompre ses relations avec l’Iran qui a toujours été aux côtés de la question palestinienne et qu’elle soutient fermement, au lieu de créer ces argumentations fallacieuses».
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Une nouvelle fois, le Hezbollah tente d'agiter la «fibre palestinienne» dans sa réaction aux accusations avérées du Maroc, qui a précisé, via son MAECI, que sa décision n'a été prise sous aucune influence étrangère. C’est devenu monnaie courante chez le parti chiite de brandir la question palestinienne qui ne peut être sujette au marchandage, chaque fois qu’il se trouve dos au mur.
Connu pour ses accointances avec des régimes sanguinaires, le Hezbollah s’est toujours voulu "le défenseur des opprimés". Et ce, au moment où dans son propre pays, ses méfaits et gestes, ont causé et causent toujours bien des dégâts, échappant à tout contrôle et créant au sein du Liban un Etat dans l’Etat.
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C’est dire que ce parti chiite sème ou aide à semer le désordre sur son passage. Et il est de notoriété publique que le Hezbollah est tout sauf ce qu’il réclame. Quand, en plus de ses entreprises périlleuses, il tente de les maquiller avec le mensonge, il n’y a qu’un pas qu’il a osé franchir.