Robert Mugabe a été nommé à Addis Abeba au terme d'un sommet africain, président de lUA en dépit de l'appel du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon à cette occasion à certains dirigeants africains à ne pas s'accrocher longuement au pouvoir. Et bien non, Robert Mugabe a fait la sourde oreille. Comme étant l'unique candidat de l'Afrique australe à se présenter, il a remporté le scrutin face à des dirigeants africains démocrates médusés. L'Afrique a besoin de dirigeants dynamiques, de démocratie et de nouvelles élites en mesure de répondre à l'aspiration de leurs peuples.L'élection de cet homme risque d'affaiblir la crédibilité de l'Afrique et de ternir l'image de ceux qui veulent porter le continent vers le progrès, la paix et la stabilité. Pas à travers un Mugabe affaiblissant son pays par la dictature. Le sommet de l'UA s'est achevé après avoir examiné l'épineuse question du terrorisme liée au mouvement Boko Haram et la maladie du virus de l'ébola. Cette maladie qui a été freinée sans être endiguée a fait jusqu'ici 9.000 morts en Afrique de l'Ouest (Sierra Leone, Guinée et Libéria).
Le 31/01/2015 à 16h15