A chaque changement d’heure légale, la polémique resurgit. Alors qu’il est attendu que le royaume revienne à l’heure GMT+1 le dimanche suivant Aid Al Fitr, après une pause d’un mois, le sujet du maintien de l’heure légale fait de nouveau polémique, et cela concerne également le Parlement.
Dans son édition du vendredi 5 avril, Al Ahdath Al Maghribia rapporte que depuis quelques jours, un hashtag fortement plébiscité sur les réseaux sociaux appelle au maintien de l’heure GMT tout au long de l’année. Les tenants de ce mouvement expliquent que l’ajout de 60 minutes à l’heure légale a des répercussions considérables sur la santé mentale et physique en raison du dérèglement de l’horloge biologique.
Ce mouvement s’est emparé également du Parlement. A ce sujet, le quotidien explique que la députée Rim Chabat, membre du Front des forces démocratiques, a récemment adressé une question écrite au ministre chargé de la transition numérique et de la réforme de l’administration, Ghita Mezzour, l’appelant à annuler l’application de l’heure GMT+1 en préservation, dit-elle, du confort et de la qualité de vie de la société.
Toujours d’après Al Ahdath Al Maghribia, Rim Chabat ajoute que nombre de Marocains se plaignent des répercussions négatives du changement d’heure qui intervient deux fois par année, à l’occasion du mois de Ramadan. Pour convaincre la ministre, la députée évoque l’impact positif de l’heure universelle, qui permettrait de réduire le stress et la pression mentale, conséquences directes du réveil matinal qu’impose l’heure GMT+1.
Bien entendu, la parlementaire n’a pas manqué l’occasion de citer le cas des femmes et des élèves qui se retrouvent obligés de sortir alors qu’il fait encore nuit en hiver, ce qui présente un risque pour leur sécurité. Enfin, la missive adressée à Ghita Mezzour s’interroge sur les raisons du maintien de l’heure GMT+1 malgré la désapprobation d’une grande partie de la population.
Pour rappel, c’est dans la nuit du 13 au 14 avril que le Maroc reviendra à l’heure GMT+1.