Report sine die de la visite de Le Drian au Maroc

Jean-Yves Le Drian.

Jean-Yves Le Drian. . dr

Programmée auparavant pour demain lundi 10 septembre, la visite du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, au Maroc a été reportée à la dernière minute. Les détails.

Le 09/09/2018 à 13h23

Prévue demain lundi, la visite au Maroc du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, n’aura finalement pas lieu. Elle vient d’être reportée, apprend le360 de source gouvernementale.

La raisons de ce report sont strictement liées à des contraintes d’agenda. Celui-ci a été décidé suite à une échange téléphonique entre le responsable français et son homologue marocain, Nasser Bourita. Le déplacement à Rabat de Le Drian est maintenu et une autre date sera fixée incessamment, nous apprend-on.

L’ordre du jour restera également le même, à savoir la préparation de la prochaine visite d'Etat qu’entreprendra, prochainement, le président français Emmanuel Macron au Maroc. Seront également au coeur des discussions, la coopération bilatérale et l’examen des derniers développements liés à la cause nationale, alors que se profile un nouveau rapport du Conseil de sécurité de l'ONU, prévu pour fin octobre prochain.

D'autres sujets d'intérêt commun concernant le Maghreb, l'Algérie, la Libye et le Sahel, ainsi que la crise migratoire seront au menu de ces entretiens bilatéraux. Il n'est pas exclu que le couac procédural du parquet français, qui a cru bon de convoquer à Paris -en violation du cadre juridique et des accords judiciaires qui lient les deux pays- dix journalistes marocains, soit également abordé lors de cette réunion.

Lors de sa visite prévue au Maroc, le président français, Emmanuel Macron, devra, lui, prendre part à l’inauguration de la ligne grande vitesse marocaine, soit le train à grande vitesse le plus rapide d'Afrique et du monde arabe. Ce dernier reliera Tanger à Casablanca en 2h10 contre 5h00 aujourd’hui.

Ce projet, fleuron de la coopération maroco-française, a nécessité un investissement global de plus de 20 milliards de dirhams (2 milliards d'euros) dont 51% ont été assurés par la partie française ainsi que par des organismes financiers internationaux.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Tarik Qattab
Le 09/09/2018 à 13h23