Le groupe du Parti du progrès et du socialisme (PPS) à la Chambre des représentants a interpellé le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, sur la problématique des intermédiaires qui interviennent dans le cadre des rendez-vous des demandes de visa Schengen, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans sa livraison du 9 mai.
D’après le groupe parlementaire du PPS, en dépit des efforts du ministère des Affaires étrangères, plusieurs citoyens marocains souffrent encore de la propagation du phénomène de la médiation illégale et de la manipulation des rendez-vous pour les demandes de visa Schengen en vue d’accéder à des pays européens comme l’Espagne, l’Italie ou la France.
Ainsi, le groupe parlementaire du PPS a appelé le ministère des Affaires étrangères à fournir davantage d’efforts pour sanctionner ces intermédiaires illégaux, conformément aux lois nationales en vigueur, en précisant que les demandes de visas Schengen relèvent uniquement du consulat ou de l’ambassade du pays concerné.
Par ailleurs, le groupe parlementaire a précisé dans sa question que les citoyens marocains se plaignaient encore du traitement qui leur est réservé par les centres de demande de visas homologués par les pays étrangers au Maroc. Cette situation nécessite, selon les députés de l’opposition, de renforcer la communication avec les missions étrangères.
A en croire les députés PPS, les échanges avec les missions étrangères permettront, à terme, d’améliorer les conditions de réception des citoyens marocains demandant des visas et de simplifier les procédures. D’autant que la propagation du phénomène des intermédiaires illégaux complique la tâche pour les citoyens marocains.
Dans ce contexte, le quotidien Al Ahdath Al Maghribia cite le cas de plusieurs marocains qui se plaignent des problèmes qu’ils affrontent dans le cadre des procédures pour l’obtention d’un visa. Ces problèmes commencent dès la prise de rendez-vous, rendue difficile compte tenu du rôle des intermédiaires.