La configuration du nouveau gouvernement Akhnnouch aurait été validée par l’état-major de l’alliance gouvernementale, composée des partis politiques du RNI, du PAM et de l’Istiqlal.
En effet, les leaders des trois partis auraient achevé le processus de concertations autour de l’architecture de certains départements et des profils qui rejoindront ou quitteront l’équipe gouvernementale, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du week-end des 24 et 25 août.
Les sources du quotidien font savoir que «cinq secrétaires d’Etat font leur entrée au gouvernement d’Akhannouch II, comme l’avait indiqué le communiqué du cabinet royal qui avait annoncé la nomination du gouvernement Akhannouch I».
Les mêmes sources soulignent que la reconfiguration de certains départements prendra en compte les défis prochains à relever. «Il est inconcevable que le sport ne bénéficie pas d’un département dédié alors que le pays s’apprête à organiser la Coupe d’Afrique des nations de football (CAN) 2025 et la Coupe du monde de football 2030».
En ce qui concerne les partants, les sources du quotidien avancent les noms de «Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du commerce, qui aurait des relations tendues avec le chef du gouvernementt , et de Nadia Fettah, ministre de l’Economie et des finances, sans plus de précision».
Dans le lot des partants, les mêmes sources parlent de «Mohcine Jazouli, ministre délégué auprès du chef du gouvernement, chargé de l’Investissement, de la convergence et de l’évaluation des politiques publiques, dans le viseur de certains lobbys qui exerceraient des pressions pour qu’il quitte le navire gouvernemental, en raison de sa rigueur dans la stricte application des lois».
Il s’agit aussi, poursuit le quotidien, de «Fatim-Zahra Ammor, ministre du Tourisme, de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire, au cœur des critiques en raison de sa générosité excessive envers des entreprises étrangères, de Khalid Ait Taleb, ministre de la Santé et de la protection sociale, de Aawatif Hayar, ministre de la Solidarité, de l’insertion sociale et de la famille».
Par contre, indique le quotidien, «le remaniement ministériel prévu ne toucherait pas le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, pour lui permettre de mener à bien le chantier des réformes entamées», tandis qu’«un leader partisan que le quotidien n’a pas nommé aurait été écarté pour des affaires immobilières suspectes qui seront incessamment jugées».
Enfin, le quotidien fait savoir que «la prochaine réunion des leaders de la majorité gouvernementale, prévue mardi prochain, apportera les derniers ajustements à l’éventuel remaniement et aura pour objet d’évaluer la situation de Naam Miyara à la tête de la chambre des conseillers, alors que ses relations avec le secrétaire général du PI, Nizar Baraka, sont devenues tendues».