Une tentative de diversion savamment orchestrée par les amis de Maâti Monjib, convoqué ce mercredi devant un tribunal de Rabat pour répondre de lourdes accusations dont le détournement de millions de dirhams de subventions étrangères injectées dans les caisses de son défunt Centre Ibn Rochd. Alors que "l'historien" devait répondre de ces graves accusations, il s'est offert le jour de sa comparution, via l'AMDH, un colloque sur ce thème biaisé: "La presse entre information et diffamation"!
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Un faux-fuyant tout trouvé pour tirer sur les sites d'information, dont le360, accusés une nouvelle fois de faire le jeu des services, des sphères de pouvoir, itou. Bref, un énième procès contre les historiens de l'instant, dont le "délit", semble-t-il, est d'établir la vérité sur le scandale de malversations dans lequel s'embourbe "l'historien" Monjib.
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Drôle de raisonnement, rappelant curieusement les méthodes pratiquées lors de la tristement célèbre époque stalinienne avec ce que cela comporte de perception unique (et inique) de la vérité, rejetant systématiquement toute version ou tout avis contraires.
Est-ce d'ailleurs un hasard si le colloque, improvisé en dernière heure, a été animé par des gauchistes nostalgiques de l'ère soviétique, dont Abdelaziz Nouidi, l'un des avocats de Maâti Monjib?
Lors de ce colloque, les préposés à la défense de Monjib ont rivalisé d'accusations lancées à hue et à dia, tantôt contre les professionnels de l'information, tantôt contre le "système", dénonçant un "procès politique" là où il y a une affaire de malversations sur laquelle ils croient pouvoir faire l'impasse. Une manoeuvre destinée à détourner le débat de son sens et une tentative de soustraire le "client" Monjib à la justice.