«L'accueil fraternel des supporters de l'USM Alger ce soir à Casablanca est la meilleure réponse aux déclarations stupides du ministre algérien», lançait sur son compte tweeter le chroniqueur marocain Abdellah Tourabi, un certain 21 octobre 2017, au lendemain de la déclaration scandaleuse de l’ancien MAE algérien Abdelkader Messahel, où il avait accusé le Maroc de «blanchir l’argent du haschich en Afrique»!
«Le problème est: le Maroc est-il exportateur de drogue? Nos frères marocains doivent y répondre avec lucidité», avait rétorqué le politologue Abdelaziz Djerad, tout juste nommé nouveau premier ministre par le nouveau président (très élu!), Abdelmajid Tebboune.
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Mais quelle mouche avait donc piqué (l’académicien) Abdelaziz Djerad, pour fourrer son «Nif» dans une fausse-vraie polémique suscitée par l’ex-MAE et néanmoins homme lige de l’ex-"Raïss" Abdelaziz Bouteflika, dont la haine envers son pays de naissance n'était pas à démontrer?
Le Docteur d’État de l’Université Paris X-Nanterre, selon sa biographie consultée par le360, avait en effet servi en tant que secrétaire général du MAE algérien (2001-2003). Reconnaissance du ventre, il s’était peut-être senti dans «le devoir» de soutenir l’inénarrable Messahel, alors chef de la diplomatie algérienne.
A. Djerad savait aussi que pour décrocher une haute fonction en Algérie, il devait forcément flatter la bête vert-kaki dans le sens de la marocophobie. Il ne s’était alors pas trompé de chemin vers … la primature. Et ce n'est surtout pas pas Abdelmajid Tebboune, l’autre marocophobe confirmé, qui dira le contraire.