Quand le politologue A. Djerad, nouveau premier ministre algérien, accusait le Maroc d’exporter de la drogue

Abdelmajid Tebboune (à d), président algérien et Abdelaziz Djerad, nouveau premier ministre.

Abdelmajid Tebboune (à d), président algérien et Abdelaziz Djerad, nouveau premier ministre. . DR

Abdelaziz Djerad, qui vient d'être nommé nouveau premier ministre, s’était signalé à notre attention à l'automne 2017, quand, sur fond de polémique suscitée par les propos de Messahel à l’encontre du Maroc, accusé de «blanchir l’argent du haschich»! , il avait (aussi) botté en touche! Décryptage.

Le 28/12/2019 à 17h16

«L'accueil fraternel des supporters de l'USM Alger ce soir à Casablanca est la meilleure réponse aux déclarations stupides du ministre algérien», lançait sur son compte tweeter le chroniqueur marocain Abdellah Tourabi, un certain 21 octobre 2017, au lendemain de la déclaration scandaleuse de l’ancien MAE algérien Abdelkader Messahel, où il avait accusé le Maroc de «blanchir l’argent du haschich en Afrique»!

«Le problème est: le Maroc est-il exportateur de drogue? Nos frères marocains doivent y répondre avec lucidité», avait rétorqué le politologue Abdelaziz Djerad, tout juste nommé nouveau premier ministre par le nouveau président (très élu!), Abdelmajid Tebboune.

Mais quelle mouche avait donc piqué (l’académicien) Abdelaziz Djerad, pour fourrer son «Nif» dans une fausse-vraie polémique suscitée par l’ex-MAE et néanmoins homme lige de l’ex-"Raïss" Abdelaziz Bouteflika, dont la haine envers son pays de naissance n'était pas à démontrer?

Le Docteur d’État de l’Université Paris X-Nanterre, selon sa biographie consultée par le360, avait en effet servi en tant que secrétaire général du MAE algérien (2001-2003). Reconnaissance du ventre, il s’était peut-être senti dans «le devoir» de soutenir l’inénarrable Messahel, alors chef de la diplomatie algérienne.

A. Djerad savait aussi que pour décrocher une haute fonction en Algérie, il devait forcément flatter la bête vert-kaki dans le sens de la marocophobie. Il ne s’était alors pas trompé de chemin vers … la primature. Et ce n'est surtout pas pas Abdelmajid Tebboune, l’autre marocophobe confirmé, qui dira le contraire. 

Par M'Hamed Hamrouch
Le 28/12/2019 à 17h16