Le ministre algérien des Affaires étrangères a fait vendredi 20 octobre une sortie à tout le moins scandaleuse. Invité à un débat initié par le Forum des chefs d'entreprises algériens (FCE), Abdelkader Messahel, a accusé le Maroc de "blanchir l'argent du haschich via ses banques dans le continent"! "Le Maroc recycle en réalité l'argent du haschich via ses banques dans le continent", a-t-il aboyé.
Et ce n'est pas tout! Galvanisé par les applaudissements de la salle, le MAE algérien, visiblement sous l'effet des comprimés psychotropes, qui sont produits par son pays et infiltrés à travers notre frontière avec la complicité des services algériens, a pris davantage de "hauteur" et pointé dans son élan psychédélique jusque les transporteurs marocains, en lâchant sans sourciller le moins du monde: "La compagnie aérienne marocaine opérant vers les pays africains ne transporte pas uniquement des voyageurs"!
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“Il y a des dirigeants africains qui le reconnaissent”, a-t-il encore supputé, en refusant de considérer "le Royaume comme un exemple pour l’investissement en Afrique". “L’Algérie n’est pas le Maroc”, a-t-il crâné, en s'en prenant aux patrons algériens qui louent la politique d’investissement marocaine en Afrique. “Beaucoup parlent de la présence marocaine sur les marchés africains, en réalité, il n’y a rien (makan walou)”, a-t-il gloussé, en affirmant que “tout le monde sait que le Maroc est une zone de libre-échange ouverte aux compagnies étrangères pour ouvrir des usines et employer quelques Marocains”.
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Relevés dans la bouche (puante!) du chef de la diplomatie algérienne, ces propos font scandale. Politiquement irresponsables, diplomatiquement tendancieux et ouvertement hostiles, ces propos de surcroît insultants sont l'expression excécrable du niveau de bassesse atteint par des dirigeants algériens qui ne craignent plus le ridicule. Ils démontrent à quel point ces apparatchiks fossilisés, en rupture de ban et en déphasage avec leur époque, sont malades du Maroc. Les percées économiques réalisées par le royaume sur la scène africaine font pâlir de jalousie le régime algérien grabataire, sans réel maître à bord, en proie à une crise financière sans précédent, et menacé d'explosion sociale.
C'est dans ce contexte qu'interviennent les propos délirants du MAE algérien, voix de son maître (Bouteflika) et des maîtres galonnés tapis au luxueux Club des Pins. Cette attaque injustifiée contre le Maroc démontre la déroute d'un régime dont le Maroc est devenu la mauvaise conscience, il lui renvoie l'affligeante image de ses propres échecs qui sont légion.