Projets et mode opératoire du terroriste neutralisé à Fès

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Revue de presseKiosque360. Les investigations menées à la suite de l’arrestation, à Fès, d’un dangereux terroriste, expert en matière de fabrication d’explosifs, ont révélé l’ampleur du projet terroriste qui se préparait et son mode opératoire. Les détails.

Le 06/03/2019 à 18h57

Le bureau central des investigations judiciaires (BCIJ) poursuit toujours son enquête sur les projets du terroriste arrêté vendredi 1er mars, à Fès. Selon le quotidien Assabah, qui se penche sur ce sujet dans son édition de ce jeudi 7 mars, les éléments du BCIJ, qui ont neutralisé ce dangereux terroriste avant son passage à l’acte, approfondissent leurs investigations afin de démêler l’écheveau complexe des projets terroristes qui se préparaient, leur mode opératoire et les éventuelles connexions criminelles de leur auteur.

A ce propos, les sources du quotidien précisent que ce terroriste, dénommé Abou Kacem, qui avait fait allégeance à l’organisation terroriste «Daech», est un expert en matière de fabrication d’explosifs, d’opérations d’attentats aux engins piégés et de techniques d’accélération du processus d’explosion et d’intensification de son ampleur. Après sa neutralisation en collaboration avec la Direction générale de surveillance du territoire (DGST), les éléments du BCIJ ont saisi, chez ce dangereux criminel, des produits chimiques utilisés dans la fabrication d’explosifs, des recettes de préparation de bombes et des documents sur les combats urbains et les techniques de torture et d'assassinat. Tous ces plans étaient soigneusement préparés dans une demeure que le terroriste avait transformée en «bureau d’études» pour préparer ses projets terroristes et leur mode opératoire. Des ordinateurs, des mobiles et d’autres équipements électroniques et techniques, que le terroriste utilisait, ont été également saisis par les enquêteurs, rappelle le quotidien.

Les investigations ont révélé que le terroriste envisageait la fabrication de bombes actionnées à distance et d’autres manuelles, ainsi que de ceintures explosives, de grenades et autres explosifs manipulés par des téléphones portables. Autant dire que le terroriste a poussé ses recherches très loin dans ce domaine criminel, nourri par les thèses de l’organisation terroriste Daech et son modus operandi, en vue de causer des pertes humaines et des dégâts matériels d’envergure. Et pour bien repérer ses cibles, le terroriste de Fès mettait au point ses plans sur des cartes, faisant une étude préalable du terrain. Mais il avait oublié que ses projets ne pourraient pas trouver le chemin de l’exécution en raison de la vigilance des éléments du BCIJ et de la DGST.

Par Mohamed Younsi
Le 06/03/2019 à 18h57