Réunis sous la présidence de Saâd-Eddine El Othmani, secrétaire général du Parti de la justice et du développement PJD) et chef du gouvernement, les chefs des partis de la coalition gouvernementale (Rassemblement national des indépendants, RNI; Mouvement populaire, MP; Union constitutionnelle, UC; Union socialiste des forces populaires, USFP et Parti du progrès et du socialisme, PPS; en plus du PJD) ont débattu des «questions de l’heure», notamment des sentences prononcées, mardi 26 juin par la Chambre criminelle de la Cour d'appel de Casablanca, à l'encontre des activistes mis en cause dans les événements d'Al Hoceima.
Dans un communiqué diffusé à l'issue de cette réunion, «les partis de la majorité insistent sur le respect de l’indépendance de la justice et sur les conditions d’un procès équitable institué par la Constitution, surtout que le procès des accusés a duré neuf mois et pendant lesquels la défense a pu s’exprimer conformément à la loi».
Et d’ajouter : «les Marocains sont égaux devant la loi et l’État de droit et des institutions concerne tout le monde, avec les droits et obligations de chacun».
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Les chefs des partis rappellent qu'«il s’agit de jugements en première instance et qu’il reste encore devant les accusés l’étape de l’appel et les autres voies de recours garanties par la loi, ce qui offre aux accusés et à leurs familles l’espoir d’une révision de ces peines, comme y aspirent les partis de la Majorité».
Les chefs de la majorité gouvernementale ont par ailleurs débattu d’autres sujets liés au projet «Al Hoceima Manarat Al Moutawassit», insistant sur l’obligation de mener à terme les chantiers lancés, dans les meilleures conditions et suivant les directives du roi Mohammed VI.
Le projet de Loi de finances 2019 a été également à l’ordre du jour. Les responsables ont appelé à une nouvelle réunion des chefs des partis de la coalition gouvernementale afin de mieux le préparer, «de manière à ce qu’il réponde aux attentes des citoyens».