Alors que le deuxième round des négociations pour la composition du futur gouvernement est entamé, le secrétaire général du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS), Nabil Benabdallah, doit faire face à une contestation grandissante au sein de son parti.
Le quotidien Al Akhbar, qui rapporte cette information dans son édition du mardi 1er novembre, explique que la 7e session du Comité central du PPS, tenue dimanche 30 octobre, a vu plusieurs membres du parti protester et dénoncer l’autoritarisme des dirigeants du PPS. Il est ainsi fait référence de la décision entérinée lors de cette réunion de participer au prochain gouvernement. Benabdallah a justifié ce choix en affirmant que «les raisons qui ont été derrière la participation du PPS au gouvernement en 2011 restent les mêmes».
Sauf que cet argument ne semble pas trouver écho chez les contestataires, dont une partie a même boycotté la réunion du 30 octobre et s’est fendue d’un communiqué virulent. Ces protestataires accusent Benabdallah de «persister dans ses choix politiques et organisationnels qui ont conduit le parti à une situation de débâcle, de détérioration, de perte intellectuelle et de déviation politique», rapporte le quotidien.
Il ajoute également que le SG n’a pas fait référence à l’entretien téléphonique qui a eu lieu entre le roi Mohammed VI et les membres du Bureau politique du PPS. Le journal estime que les interventions, lors de cette réunion,ont été préparées pour orienter le débat vers un sens précis, ce qui aurait provoqué l’ire des contestataires qui estiment que le plus important dans la phase actuelle est le chantier de la réforme du parti.